Vous venez d'acquérir un chiot colley ou vous l'envisagez et vous aimeriez pratiquer une discipline sportive avec lui ? C'est une belle aventure en perspective, le Colley, qu'il soit à poil long ou à poil court, adore apprendre et travailler !
L'idéal est de débuter par l'école du chiot avec votre nouveau petit compagnon. Cela permettra de renforcer votre complicité tout en apprenant les principes de base de l'éducation positive du maître et du chien.
L'éducation de votre colley et l'apprentissage d'une discipline sont un engagement à long terme avec ses hauts et ses bas : la baguette magique n'existe pas, cela demandera forcément des efforts des deux côtes de votre duo. Mais quel bonheur lorsque l'on trouve la discipline adaptée à son chien et à soi !
Votre petit colley peut débuter l'école du chiot dès ses 3 mois (à jour de vaccination). Choisissez une école du chiot qui pratique la méthode positive (récompenses) et dont les éducateurs proposent chaque semaine différents ateliers, avec des accessoires du quotidien : par exemple poussettes, vélos, passage piétons, bruits divers, etc.
Les clubs proposent souvent une première séance gratuite, ce qui permet de faire un essai et de voir si votre chiot et vous vous sentez bien. N’hésitez surtout pas à poser des questions : nombre de chiots maximum par groupe, disciplines proposées par le club, formation des éducateurs, etc.
Très vite, le moniteur décèlera des aptitudes chez votre chiot pour plusieurs disciplines potentielles, qui ne seront pas forcément celles que vous aviez envisagées.
Mickaël, gendarme cynophile et instructeur à Gramat, nous parle du colley au travail :
"Bien que la sélection des éleveurs se soit orientée principalement sur des critères esthétiques, il ne faut pas oublier les premiers usages de ce chien de berger d'origine britannique, qui s'est même retrouvé sur des zones de guerre entre la fin du 19ème et le début du 20ème siècle.
Aussi, aujourd’hui, les colleys font toujours partie des races autorisées au mordant par la SCC. Certes, seuls quelques rares spécimens seront aptes à se retrouver en concours sur des terrains de ring, de mondioring, de campagne, voire de RCI, mais rien ne vous empêche de tester les capacités et l'abnégation de votre colley dans un club.
Si votre colley ne prend pas de plaisir à mordre dans un « boudin » ou que le mordant n'est pas votre tasse de thé, peut-être acceptera-t-il de se prêter aux exercices des différentes classes des concours d’obéissance.
Vous pouvez aussi utiliser leur long museau et développer leur sens olfactif pour des épreuves de pistage français ou de recherche utilitaire.
Pour les maîtres sportifs, le canicross ou l'agility vous attendent, ou bien préférez le flyball si vous ne pouvez suivre l’allure de votre compagnon. Et enfin pour votre côté artistique, le dog dancing vous tend les bras.
Bref, un colley n’est pas seulement beau, il peut aussi être bon travailleur !"